Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es (et pourquoi j'ai besoin de toi) Dans mon sac (un shopping bag estampillé Shakespeare & Co), mon notebook entre à chaque pas en collision avec une bouteille de vin de producteur dénichée chez Fine, petite mais grande épicerie du 30, rue de Belleville, à l'enseigne typographiquement aussi savoureuse que les produits en étalage. Heureusement soigneusement emballé, le précieux flacon ne risque rien. Mon notebook non plus : il en a traversé de plus dures, attaqué par un jus de pamplemousse puis les fourmis dans un parc, sur le dos du chat qui a investi mon giron devant la fenêtre, au sol sur les galets polis des rives de mon lac de Haute-Savoie, en équilibre sur un de mes genoux dans un quelconque Starbucks où je m'obstinais à faire comme si j'avais toute la place nécessaire pour taper une dernière entrée sur un de mes blogs, ou pour parcourir à grands renforts de gorgées de café les milliers d'offres d'emploi qu...