Encouragée par les premières réactions au post précédent sur Facebook, je me lance donc toute guillerette dans la fastidieuse entreprise de la création organisée.
Contrainte, discipline, d'accord, mais en réalité tout commence par un rêve.
(qu'Eric M. soit rassuré: Muse il y a tout de même)
Loin de moi l'idée de vouloir me mesurer à Walt Disney en déclarant ceci, d'autant qu'il n'y a pas grand chose de magique dans le procédé, ni même de très plaisant si on veut être honnête, pourtant presque tout ce que j'ai pu écrire ou dessiner jusqu'à aujourd'hui est venu de là: un sommeil agité, un rêve (en fait de rêve, un cauchemar plus souvent: je ne me souviens quasiment jamais de mes 'jolis' rêves), des sensations encore palpables au réveil, une humeur (souvent mauvaise, ou glauque) qui vous suit toute la journée et des images lancinantes qui vous trottent dans le corps de la même façon.
La 'nuit' qui a précédé l'envie de ce conte de rouages, je m'étais assoupie cheveux mouillés, yeux irrités, tout près de mon portable qui devait me réveiller pour aller au travail quelques trois heures à peine plus tard. J'avais les yeux rivés sur la mécanique de ma précieuse montre à gousset, un magnifique objet qui ne m'a quasiment jamais quittée depuis qu'il m'a été offert par une personne chère connaissant ma passion pour ces dernières. Il n'est pas surprenant que je me sois réveillée complètement enrhumée, frissonnante et le cerveau rempli de roues crantées et dentelées.
Je n'avais pas écrit de conte depuis longtemps et commençais à en ressentir l'envie, le mélange s'est fait tout seul dans les jours qui ont suivi, ce qui a conclu la toute première étape.
A partir de là, maintenant, que faire de tout ça?
J'ai beau être allergique à l'organisation, il est une étape à laquelle je n'échappe jamais, seulement d'ordinaire elle est éparpillée sur trente coins de pages de Moleskine et je ne parviens jamais à la concentrer sur une seule. Aujourd'hui j'ai fait l'effort pour le bien de la Fabrique, (que dis-je: pour la Science!) de tout rassembler et clarifier au maximum les premiers embryons de pensée.
Voilà ce que donne l'ensemble:
Mais pour plus de clarté, mieux valent les agrandissements:
A- Les Listes.
(liste de mots et liste des personnages principaux)
B- Les Personnages.
(Personnages importants et leurs principales caractéristiques)
C- Les interactions et la situation de départ.
(Schéma-bazar montrant les relations entre les personnages)
Les éléments principaux sont désormais posés, ce qui est assez indispensable pour quelqu'un qui a ma piètre mémoire: quoi de pire que d'oublier une partie de son propos en cours de route? Cela m'arrive pourtant souvent, ce qui résulte en des incohérences assez cocasses, c'est pourquoi je préfère rédiger d'une traite et ainsi diminuer les occasions de perdre des morceaux d'histoire, voire des personnages entiers, entre deux 'sessions' d'écriture...
A défaut d'avoir un cerveau dans le crâne, ayez toujours de quoi écrire sous la main!
Et c'est à ce moment là qu'il convient de dire:
"y'a plus qu'à"
Contrainte, discipline, d'accord, mais en réalité tout commence par un rêve.
(qu'Eric M. soit rassuré: Muse il y a tout de même)
Loin de moi l'idée de vouloir me mesurer à Walt Disney en déclarant ceci, d'autant qu'il n'y a pas grand chose de magique dans le procédé, ni même de très plaisant si on veut être honnête, pourtant presque tout ce que j'ai pu écrire ou dessiner jusqu'à aujourd'hui est venu de là: un sommeil agité, un rêve (en fait de rêve, un cauchemar plus souvent: je ne me souviens quasiment jamais de mes 'jolis' rêves), des sensations encore palpables au réveil, une humeur (souvent mauvaise, ou glauque) qui vous suit toute la journée et des images lancinantes qui vous trottent dans le corps de la même façon.
La 'nuit' qui a précédé l'envie de ce conte de rouages, je m'étais assoupie cheveux mouillés, yeux irrités, tout près de mon portable qui devait me réveiller pour aller au travail quelques trois heures à peine plus tard. J'avais les yeux rivés sur la mécanique de ma précieuse montre à gousset, un magnifique objet qui ne m'a quasiment jamais quittée depuis qu'il m'a été offert par une personne chère connaissant ma passion pour ces dernières. Il n'est pas surprenant que je me sois réveillée complètement enrhumée, frissonnante et le cerveau rempli de roues crantées et dentelées.
Je n'avais pas écrit de conte depuis longtemps et commençais à en ressentir l'envie, le mélange s'est fait tout seul dans les jours qui ont suivi, ce qui a conclu la toute première étape.
A partir de là, maintenant, que faire de tout ça?
J'ai beau être allergique à l'organisation, il est une étape à laquelle je n'échappe jamais, seulement d'ordinaire elle est éparpillée sur trente coins de pages de Moleskine et je ne parviens jamais à la concentrer sur une seule. Aujourd'hui j'ai fait l'effort pour le bien de la Fabrique, (que dis-je: pour la Science!) de tout rassembler et clarifier au maximum les premiers embryons de pensée.
Voilà ce que donne l'ensemble:
Mais pour plus de clarté, mieux valent les agrandissements:
A- Les Listes.
(liste de mots et liste des personnages principaux)
B- Les Personnages.
(Personnages importants et leurs principales caractéristiques)
C- Les interactions et la situation de départ.
(Schéma-bazar montrant les relations entre les personnages)
Les éléments principaux sont désormais posés, ce qui est assez indispensable pour quelqu'un qui a ma piètre mémoire: quoi de pire que d'oublier une partie de son propos en cours de route? Cela m'arrive pourtant souvent, ce qui résulte en des incohérences assez cocasses, c'est pourquoi je préfère rédiger d'une traite et ainsi diminuer les occasions de perdre des morceaux d'histoire, voire des personnages entiers, entre deux 'sessions' d'écriture...
A défaut d'avoir un cerveau dans le crâne, ayez toujours de quoi écrire sous la main!
Et c'est à ce moment là qu'il convient de dire:
"y'a plus qu'à"
Ile, été, tune, foi : espoirs de vacances.
RépondreSupprimerIl et taie, une fois : couette et connivence.
Il est têtu neuf fois : récurrence et persistance.
Il étête une fois : l’âme met le chef en absence.
Il était une fois : seul évidence.
L’oie ne se pond, ne taille, mais je lance l’aidée.
Il était une nef oie : une plume dérive sans idée.
Rien de peer : je sais, ça n’aide pas.
(Efface !!!)